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Incandescences

  • incandescence ilham laraki omari

    Perles de lumière

    Peinture à l’huile sur toile

    140 x 140 cm

    2015

    incandescence serie abstraite

    Défermelement

    Peinture à l’huile sur toile

    140 x 140 cm

    2015

    artiste peintre marocaine abstrait

    Bulle de rêves

    Peinture à l’huile sur toile

    140 x 140 cm

    2014

    incandescence ilham laraki omari

    Ecoulement des sens

    Peinture à l’huile sur toile

    100 x 100 cm

    2013

    incandescence ilham laraki omari

    Matrice

    Peinture à l’huile sur toile

    100 x 100 cm

    2013

    incandescence ilham laraki omari

    Epicentre

    Peinture à l’huile sur toile

    100 x 100 cm

    2013

    incandescence ilham laraki omari

    Euphorie

    Peinture à l’huile sur toile

    140 x 140 cm

    2014

    incandescence ilham laraki omari

    Félicité

    Peinture à l’huile sur toile

    100 x 100 cm

    2015

    Après une période figurative et une période semi-figurative, Ilham Laraki Omari nous dévoile, depuis 2013, une série de peintures à l’huile, abstraites, marquées par une palette chaude, volcanique. Il semblerait bien qu’Ilham Laraki Omari exprime, dans ces moments où la toile n’est plus qu’aveuglantes giclées ou coulées de lave, la fulgurance même de l’énergie créatrice, du mystérieux, brûlant et torturant instant de sa manifestation. C’est une des toiles de cette série qui a été sélectionnée pour le Salon d’automne, en 2013, à Paris.

    Ilham avoue avoir toujours tendu vers cette abstraction qui lui permet, en quelque sorte de se défaire du « langage » pour laisser place au sien propre, perpétuellement réinventé dans l’interminable quête de soi et de l’autre, de ce qui parle en elle de traces et d’empreintes et mémoires aussi singulières qu’obscures, échappant, justement, à l’ordre du nommé et du nommable.

    Pour ce qui est du Salon s’automne, l’artiste a de nouveau été sélectionnée en 2014 pour y exposer son œuvre Le Phénix puis, en 2015, son oeuvre Perles de lumière avant d’être invitée, en 2016, à présenter Luminescence. Les termes « lumière, émotion, vie, spiritualité, énergie, minéralité, chaleur… » revenaient souvent dans le discours des personnes qui découvraient ses oeuvres. Contrairement aux premières toiles de la série « Incandescence », le mot « feu » n’a pas été évoqué, c’est la lumière qui a pris le dessus. Le rouge s’est éclipsé pour une opulence de lumière, plus éblouissante, plus mûre, plus abondante. La chaleur est pourtant toujours présente, même quand l’artiste choisit d’introduire du noir, du gris, une chaleur frémissante, ardente, palpable, d’une passion qui remue l’artiste, la dépasse, la fait vibrer au gré de sa force et sa douceur. Le chapelet égrené par le pinceau, pourtant si fin, finira, perle par perle, par filer une prenante cosmogonie. Lunaire.

    Il y a, dans le travail d’Ilham Laraki Omari, quelque chose d’une houleuse dimension charnelle qui tend, irrésistiblement, vers un absolu, spirituel, désincarné, où se consume le corps, le matériel. Et c’est vers cette transfiguration que l’artiste se libère aujourd’hui dans une fulgurante abstraction où il ne reste du monde que son essence, transcendé.

    – Bouthaina AZAMI

    – Ecrivaine, critique d’art et journaliste


    « Mon abstrait est le figuratif de mon profond ressenti »
    « Feu, lumière , cela se joue à une voyelle près dans la langue arabe : « nour »et « nar », deux élément qui se rejoignent… »

    « Chaque coup de pinceau est emprunt de chaleur et d’émotions. Dire, confier, m’en remettre à la quête de ma destinée. Je retrouve dans ce torrent électrique mon foyer où se cognent en mouvements brusques mes sentiments les plus profonds ; les veines drainent l’épicentre en surface. Je parle de la terre, de son foyer, ce qu’elle cache sous ses plis, sa texture, ses fissures, son humidité, sa fertilité, son vécu »

    – Ilham Laraki Omari