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Racines

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    «Racines» sent l’effluve de la richesse du Maroc, une sensation forte d’un thé à la menthe et l’écoute de la résonnance du cuivre. Une inspiration guidée par un sud marocain où l’ « Âme Azigh » et l’unicité de ses villages sont vues et sont peintes comme Ilham les a ressenties.

    Ilham Laraki Omari met en exergue des toiles dans lesquelles des détails d’ordre figuratifs débordent rapidement dans l’abstrait. Une sorte de progression et de détachement du réalisme, un attachement sous-jacent entre le figuratif et l’abstrait, le rêve et la réalité, le sacré et le profane, le réel et l’irréel. C’est son jardin mystique et le monde qui l’entoure. Ilham Laraki Omari avoue sentir une liberté sans retenue quand elle aborde l’abstrait. Elle aime y introduire de la matière, y sculpter les ombres et enfin, y accentuer les lumières du clair/obscur.

    Concernant la composition dans ses toiles, elle nous a déclaré qu’elle ne fixe pas de règles précises, mais le principe du tiers est par habitude respecté, et qu’elle lui arrive souvent de composer des toiles diptyques ou triptyques irrégulières. Ilham Laraki Omari est en quête incessante des tons chauds, voire volcaniques. Des couleurs de terre et de feu lui sont imprégnées, et elle se trouve d’instinct à les mélanger dans sa palette. Ça fait partie d’elle, de ses ressentis. Son empreinte reste cette thématique «Lumière et feu » qui revient, consciemment ou inconsciemment. Le sphinx renaît de ses cendres au milieu des montagnes rocheuses et hantés d’arbres de cactus.

    –A.Najah

    –Ecrivain et journaliste